La route de la Canardière

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Karmelina parlat elle etait restée à reflechir à propos de ce que lui avait appris l'homme sui conduisait la cariole

- Vous m'avez donc sauvé la vie ? vous m'avez soigné ? entierement ? tout le temps ?

Elle venait de comprendre ce que tout cela signifiait.

Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 04/04/2007

Avant que la femme réponde, la baronne de Pont Aven lui posa une question. Il se tourna et lui répondit :

Oui, entièrement comme le Commandeur Azdrine m'avait ordonné de le faire. C'est un homme que je respecte et je ne veux pas faire autre chose que le servir parfaitement.

Ma mission est de vous amener à Usson, vous soigner afin que vous restiez saine et sauve.

Assurément, il semble tenir à vous, jamais je ne l'ai vu ainsi. Il me semblait pourtant qu'il ferait un vieux loup solitaire. J'ai du me tromper...

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Karmelina hocha la tête et murmura pour elle-même

- Azdrine ! mon amour, où es-tu ? j'ai besoin de toi !

elle fouilla dans sa chemise et sentit la bague. Elle la sortit et la serra tres fort dans sa main et contre elle. L'angoisse s'etait installée dans son coeur. Elle allait avoir peur opur son amour. Elle ne savait pas ce qu'il faisait. Elle s'allongea en soupirant sans lacher sa precieuse bague.

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Loimaelle attendit que le jeune homme ai finit de répondre. La femme semblait apeurée malgré sa blessure, elle ne semblait pas se soucier de son état de santé.

Oui j'ai toujours vécu ici et je connais chaque recoin des environs. Je m'y promène beaucoup pour recueillir mes outils de travail... Je suis apothicaire au village.

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Adderic siffla

- Apothicaire ?!! mais comme c'est interessant ! vous allez pouvoir m'aider à la soigner ! Et moi qui vous ai propose une paillasse, je vous demande pardon !

il lui jeta un regard en biais, jamais il n'aurait penser que fagotée comme elle était qu'elle pouvait etre un artisan erudit comme quoi qu'il faut se mefier des apparences.

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La femme éclata de rire devant l'étonnement d'Addric.

Ne vous en faites point. C'est normal je viens des champs. J'ai été prise comme protégée par l'ancien apothicaire qui m'a tout appris. Mais maintenant qu'il est mort, c'est moi qui tente de faire vivre et prospérer ce commerce.

Et une paillasse me conviendra fort bien si vous n'avez que ca. A moins qu'une autre solution pointe son nez.

La jeune femme regarda profondément le jeune apprenti chevalier.

Je vous aiderez à la soigner. Contre couche et nourriture. Et je dois aussi etre à mon echoppe assez souvent.

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Citation :: Et une paillasse me conviendra fort bien si vous n'avez que ca. A moins qu'une autre solution pointe son nez

Adderic se sentit rougir quand elle dit ça. Lui un soldat-infirmier qui avait tout vu, cela l'enerva quand il se sentit desarmé comme ça ce qui accentua sa rougeur

- Je cois que nous arrivons non ? il faut se presenter où ?

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